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article paru en 2003 dans la revue “Vie de Chien”du site  http://www.viedechien.com/ dont  J. Jacques nous a autorisé l'utilisation pour IBF

Vous avez pu lire nos articles sur le site http://www.viedechien.com   http://pronaturafrance.free.fr/legischiens.html    - http://www.cdb.org/

Mais cela n’est pas suffisant

« NE TOUCHEZ PAS A NOS CHIENS »

Je tiens à remercier les Présidents des clubs de race, les éleveurs, et les amis qui ont téléphoné ou envoyé un mail, les sites qui me proposent de faire un forum ou une pétition.

Cependant avant de poursuivre mon engagement je souhaiterais exprimer quelques réflexions.

Seul on ne peut rien faire !

Lors des arrêtés concernant les 13 races dangereuses, une pétition « NE TOUCHEZ PAS A NOS CHIENS » avait été proposée par le Président de l’exposition de Mouscron : résultat  15.000 signatures.

Lorsque je vois la liste de tous les clubs de races concernés par l’écourtage et l’essorillage qui font aujourd’hui partie de la société CDB en Grande-Bretagne, je me dis qu’en Belgique et en France on se devrait de faire la même chose.

Que ce soit pour l’essorillage, l’écourtage, les chiens de chasse à courre, le travail sportif de garde de défense et d’utilité, la chasse, la pêche, les élevages et produits de nos fermes, c’est ensemble que nous devons agir.  Le bien-être des animaux, OUI, le mal-être des animaux, NON.

« On » a  fait croire que ces opérations relevaient uniquement de l’esthétique et on a éliminé le sens pratique. « On » a fait croire que les éleveurs concernés étaient d’abominables monstres et ils se sont sentis blessés, malheureux et ont cédé face à cette haine radicale. Certains ont abandonné leur élevage… au profit d’animalerie. Mais ceci est une autre histoire et on en tiendra compte dans le plaidoyer de défense. Hier c’était les races dangereuses et ce n’est pas fini, aujourd’hui c’est l’essorillage, demain l’écourtage (2006), après-demain, sachez que cela continue et ils signent c’est le travail SPORTIF de tous nos chiens qui va être mis en cause au profit de gens qui souhaitent que le chien devienne un « objet » commercial. On ne parlera plus d’une race de chien, mais d’un chien de sauvetage, de drogue, de défense et de garde pour la police, de mordant pour l’agent de gardiennage, etc. On ne parlera plus d’un bouvier des Flandres, ni d’un Dobermann on l’appellera « Chien de Gardiennage ».

On a fait croire que ces opérations étaient d’horribles mutilations faites par n’importe qui ! Sachez que bien des vétérinaires pratiquent ces opérations sous anesthésie, donc sans aucune douleur pour l’animal. Certains vétérinaires belges de ma région ont eu le courage face à la télé locale d’exprimer leurs opinions au sujet de ces opérations, mais apparemment en Belgique on ne tient pas compte du travail des vétérinaires de terrain.

Pourtant pour la facilité de certaines associations qui recueillent des chats, des vétérinaires pratiquent la stérilisation, la castration et l’identification. Avant de remettre ces chats là dans la nature et pour ne pas recommencer ces opérations sur le même animal on « essorille » les oreilles du chat. Donc pour la facilité on peut opérer un animal mais cela est strictement interdit pour l’utilité de certaines races de chiens ! Il existe encore bien d’autres controverses à signaler mais il faut garder cela pour la bonne cause.

 

Pour résumer

Pour réussir une campagne de sensibilisation, les défenseurs de l’écourtage doivent avoir un support solide auprès des éleveurs, des propriétaires, des utilisateurs et même des amateurs. Les élections dans notre pays étant proches, nous ne devons surtout pas diminuer notre pression d'incitation. Nous sommes plus de 250.000 électeurs

1.                      Il faut connaître le dossier de l’écourtage.  Il ne faut pas en démordre et il faut présenter ce dossier avec clarté et sérénité.

2.                      Il faut mobiliser l'appui du monde du chien.

3.                      Il faut écrire et visiter les vétérinaires de votre région. Il faut se familiariser avec les résultats d'enquête des vétérinaires sur internet. Il faut dialoguer avec notre société cynologique, votre club de race, votre vétérinaire qu’il soit pour ou contre l’écourtage, etc.

4.                      Il faut encourager les vétérinaires qui sont pour l’écourtage de vous mettre cela par écrit.

5.                      Il faut exprimer votre opinion fermement et avec conviction, sans pour cela perdre votre bonne humeur. Il ne faut pas être tenu pour un extrémiste.

6.                      Il faut s’adresser aux différents clubs sportifs  de chasse et autres ainsi qu’à votre journal local si on parle de ces opérations.

Il faut encourager les débats sur l’essorillage et l’écourtage dans d'autres organismes où vous êtes membre.

 

Un Conseil de Protection pour les races écourtées

Un guide associatif

Introduction

La plupart des éleveurs et des exposants ne viennent pas naturellement vers des associations. Pourquoi le feraient-ils d’ailleurs ? Notre intérêt se situe dans le plaisir d’exposer ou de travailler nos chiens, ou encore dans la fascination d’élever les animaux de pure race et dans la gestion de l’élevage.

Le monde politique et l'influence des décideurs sont des choses dont en général, nous ne savons pas grand chose.

Confrontés à la nécessité de défendre leurs points de vue contre les attaques extérieures beaucoup  de petits éleveurs et de groupes spécialisés s’unissent financièrement. Lorsque arrive ce moment, ils doivent être capables de présenter leur cas aussi efficacement que leurs adversaires qui ont les moyens de grands et riches « organismes » ou « associations ».

Tel est le cas avec des éleveurs et des propriétaires des chiens dont les oreilles sont écourtées. Dans le passé nous n'avions aucun besoin de nous défendre ou de justifier l'écourtage, puisque  cela nous semblait rien d’autre qu'une manière d’agir minime, une contribution normale de produire une nichée des chiots.

D'autres ont pensé différemment. Ils ont fait campagne contre l’ablation pour des raisons de protection animalières et des droits des animaux, et leur campagne a été si efficace qu'ils ont réussi à changer la loi. Notre défi doit maintenant faire changer ce courant. Faire cela ne sera pas facile et ne sera pas rapide, mais c’est possible.

 

Le besoin associatif

Le gouvernement et plus particulièrement, l’ordre vétérinaire ont été pris d’assaut par un essaim d’abeilles qui ont tout fait pour changer la loi sur l’ablation, et beaucoup de vieux vétérinaires souhaitaient que cette affaire s’estompe d’elle même. Cependant, les anti-écourtés ne se laissent pas faire. Ils sont profondément désemparés du succès du CDB qui cautionne les éleveurs qui souhaitent continuer la pratique de l’écourtage dans leurs nichées, et ils n’arrêteront pas jusqu'à ce qu'il y ait une interdiction. Ils sont durs au travail, tant dans ce pays qu’en Europe, pour proposer une législation mal orientée sur la protection des animaux afin d’interdire l'écourtage.

 

C'est pour pourquoi il est essentiel pour les éleveurs et les propriétaires de chiens de maintenir la pression. La force de nos arguments et notre utilisation efficace d'action judiciaire est assurée que l'Université Royale des Médecins Vétérinaires accepte maintenant qu'ils ne peuvent pas empêcher leurs membres d’écourter. Entre-temps, notre aptitude de garantir que les chiens écourtés peuvent pratiquer la chasse, se présenter dans les rings d'exposition et ailleurs n'a pas été perdue pour ceux qui sont contre nous.

 

Au niveau national le CDB a approuvé la nécessité d'utiliser les dernières techniques de relations publiques pour envoyer son message à ceux qui sont intéressés, mais ses efforts doivent être soutenus localement par chaque membre.

Ce guide est donc conçu pour trouver votre appui et le diriger vers une campagne énergique pour l'écourtage. Il n'est pas exhaustif ni prévu pour l’être, mais il vous donnera les outils de base requis pour envoyer le message pro-écourtage à tous politiciens, aux medias, à la profession vétérinaire et à d'autres propriétaires de chien.         

 

 

De l'importance de la connaissance sur l’écourtage

L’une des joies de l’élevage est de montrer aux gens les chiens d’exposition et les chiens de travail réunis dans toutes les disciplines. Tous ont leurs propres raisons de soutenir l’écourtage et de montrer une telle diversité. Mais quand nous avons un complexe et le montrons, un cas controversé, il est donc essentiel de déployer nos arguments très soigneusement évitant ainsi la contradiction.

Nous devons expliquer avec précision les arguments pour l'écourtage : blessures à la queue, l'hygiène, et la conservation des standards de race. Nous devons relever le défi sur l’accusation de cruauté. Et tout ceci doit être fait avec conscience si nos arguments maintiennent la crédibilité.

 

C'est pourquoi le CDB a produit les « arguments pour l'écourtage » une copie qui accompagne ce document. Même avant d'essayer d'influencer d'autres personnes, vous devez vous assurer être familier avec tout ce que cela implique.

Dans vos rapport avec d'autres dans le monde du chien, avec le public, les vétérinaires et les politiciens, faites leur parvenir les messages principaux. Employez-les avantageusement et n'ayez jamais peur de vous répéter. Si nous voulons réussir nous devrons être déterminés.

 

Gagner des amis 

Le plus de personnes nous aurons gagnés à la cause de l'écourtage maintiendront nos races traditionnelles écourtés et dans le temps permettra au CDB d’archiver un registre national autorisant aux vétérinaires d’écourter.

Naturellement, il y a des gens qui seront toujours  implacablement opposés à nos arguments, même dans le monde canin il y en a qui n'ont pas encore sérieusement considérés la fin de l’écourtage. Même maintenant il y en a d'autres qui ont l’impression parce qu'ils possèdent ou élèvent des chiens de travail,  qu’ils sont immunisés contre ces nouveaux règlements.

 

Avant de convertir nos adversaires, nous devons nous assurer que nous gagnons l'appui actif de nos défenseurs parmi des éleveurs, des propriétaires, des utilisateurs et des instructeurs de chien. Le mouvement associatif commence donc à la maison. Assurez-vous que le droit d’écourtage est activement discuté aux expositions, lors de tests de travail, de field-trail àet à la chasse.

Partout et toutes les fois que vous rencontrez ceux qui sont impliqués par les races écourtées, assurez-vous qu’ils comprennent leur engagement dans cette voie.

Cherchez à convaincre chaque défenseur dans cette campagne, tout le monde « ne sait pas » défendre,  tout le monde peut pas faire face à un « non » . Il faut donc prendre la chance de semer les graines du doute parmi nos adversaires.

 

Aborder la profession vétérinaire

Les médecins vétérinaires ont été mis sous pression par toutes ces discussions sur ces interventions. D'une part, ils ont accepté la situation, et l’ordre des vétérinaires a mis la pression sur eux afin de ne  plus pratiquer ces interventions. Mais on ne peut empêcher les futurs propriétaires  d’aller acheter des chiots en France ou ailleurs.  En tous les cas, ce sont les vétérinaires qui perdent dans cette affaire car c’est du travail en moins pour eux et un gain pour les éleveurs.

D'autre part, les vétérinaires souhaitent garder la confiance de leurs clients, les éleveurs de chiens et ils pourraient donc prêter une oreille attentive à la requête de leurs clients.

La société canine a fait clairement connaître son point de vue aux décideurs politiques en son temps. Peut-être  aurait-elle dû entrer en contact avec les 3000 vétérinaires belges.

On aurait pu leur proposer individuellement un questionnaire et leur demander leurs observations.

Un groupement associatif est peut-être l'arme la plus efficace qu’on a actuellement dans nos cartes.

Il faut rencontrer le plus de vétérinaires de votre localité. Le meilleur moment d'aborder votre propre vétérinaire est lorsque vous décidez d’accoupler une chienne. Il faut alors insister sur le fait que vous voulez la nichée essorillée et écourtée et il faut lui donner vos raisons. Il faut donc préparer votre argumentation et au besoin être ferme mais aimable.      

Il ne faut pas oublier que si son vétérinaire est opposé à ces interventions, on a l'opportunité de changer de vétérinaire. Il ne faut pas avoir peur d’expliquer son point de vue et à long terme la peur de perdre votre clientèle et celle de nouveaux propriétaires de chiots pourrait l’inciter à réfléchir au résultat.

Quand on convainc des gens à sa cause, il faut les convaincre à se manifester auprès de leur vétérinaire. Leur point de vue va aussi peser chez leurs collègues ce qui permettra de maintenir la discussion dans la profession.

 

Plan

Pour réussir cet objectif principal, on ne peut en aucun cas être considéré par le public ou par les politiciens comme un groupe d'extrémistes. L'objectif est de s'assurer que les vétérinaires peuvent continuer ces interventions légalement sur les chiots des éleveurs et pour se faire, maintenir notre crédibilité vis-à-vis des politiciens et des professionnels.

Violer la  loi pourrait jouer en faveur de certaines associations, refuges ou asiles qui sont activement opposés à ces interventions et avide de poursuites qui lui apporteraient la publicité.

Ces interventions doivent être présentées comme un procédé soutenu par un grand nombre de propriétaires responsables et sensibilisés aux chiens. Lorsqu’on argumente ceci, il faut le faire fermement et avec conviction. Si on rencontre de l'hostilité, il ne faut pas s’inquiéter. Il faut rester calme et raisonnable et ne pas insister. Il ne faut pas perdre son temps et ni élever la voix pour faire passer ce message. Il faut apprendre à se retirer sur la pointe des pieds et considérer que toute autre conversation serait non-productive.  

 

Manipulation des médias

Maintes fois, certains éleveurs ont proposé un certain nombre de débats destiné à gagner un maximum de publicité sur le débat de ces interventions aux infos .

Ce discours fut seulement une réussite pour l’objectif de certaines associations en mal de pub.  Mais cela a permis de  gagner beaucoup de scoops sur la radio et la télévision nationale. On ne peut pas attendre des médias qu’ils maintiennent un intérêt constant pour un résultat qui n’a pas de valeur dans les nouvelles. Cependant on devrait donner de temps en temps des informations aux journalistes.

On doit assurer que le débat sur ces interventions reste efficace parmi les propriétaires et les éleveurs de chien. La presse canine belge est toujours heureuse d'éditer des lettres des lecteurs pour assurer ses revues. Il faut s’assurer de leur concours et faire comprendre que sans réaction de leur part le journal pourrait aussi se passer de publicité.

La gazette locale peut mentionner ce sujet, peut-être dans une colonne d'animaux de compagnie ou autre page. Si oui, il faut écrire et donner de la documentation à ce sujet. Plus on produira des documents sur ces interventions, plus on sera écouté. Il faut essayer de trouver un support amical pour soutenir ce point de vue. Les journaux locaux sont seulement intéressés par le  point de vue des habitants locaux. Si on habite en dehors d'un secteur de journaux, alors il faut trouver un correspondant qui habite le secteur et lui proposer le sujet.

Le texte doit être succinct. Il faut aller droit au but, être précis et clair dans les arguments. Il n'y a rien qu’un éditeur ne déteste plus qu’un courrier qui exige un travail laborieux de découpe. Un tel reportage va habituellement dans un casier pour finir dans la page des « chiens crevés ».

Ne pas oublier la radio locale. Si le sujet surgit à l’antenne, alors téléphonez immédiatement à la radio. La plupart des radios locales peuvent accepter le point de vue des auditeurs. Mais si on est confronté à une entrevue médiatique, il faut alors être entouré d’autres éleveurs ou amateurs.  Régler une entrevue avec des médias est une compétence complexe même si on est  professionnellement formé pour présenter efficacement ce débat tant à la radio qu’à la télévision. On trouve les adresses de journaux, radios et télés dans les annuaires et sur internet.

 

A la rencontre des politiciens

A long terme, notre objectif doit être politique et le sujet de  ces interventions peut de temps en temps, selon le besoin être présenté aux politiciens. En diverses occasions on a pu aider des associations très valablement, particulièrement en temps d'élection, et cela a donné une force populaire aux arguments.

Avec d’autres on a déjà écris et remis de temps en temps des dossiers et des revues à quelques Ministres. Quand on sollicite votre aide pour l’une et l’autre chose il faut être préparé à remettre ce dossier.  Si vous ne savez pas le nom du Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture, de la santé, on peut le trouver par internet.

Les mêmes règles s'appliquent à la presse – une lettre précise et courtoise. Il faut aussi l’adresser aux représentants politiques. Lui ou elle voudra peut-être entendre votre point de vue comme beaucoup de ses partisans.

Rappelez-vous qu’en temps d'élection il faut aussi écrire aux candidats des autres partis politiques. Dites ce que vous pensez de l'écourtage et demandez leurs points de vues. Les politiciens sont toujours plus à l’écoute quand ils souhaitent obtenir votre voix.

 

Les alliés dans la communauté

Il existe une autre forme de politique associative à laquelle on peut contribuer. Beaucoup d’éleveurs de chien sont également impliqués dans d'autres organismes qui pourraient avoir un intérêt dans ces interventions : la chasse et l’agriculture par exemple, des sociétés d'exposition, des clubs de chasse, des armuriers, des selliers et bien d’autres.

Si vous êtes membre d'une telle organisation surtout si c’est un organisme national influent, on peut écrire au Président ou au secrétaire pour s'assurer que ces interventions sont inclues à l'ordre du jour de chaque assemblée du club. Leur influence est valorisante et peut servir à persuader les politiciens et l’ordre des vétérinaires de changer d'avis.

                                                                                                                                              

J. Jacques